Où que nous allions...
Ne
pas être à Milan, et par conséquent ne pas assister à l'ouverture de
l'expo d'Hanru (co-organisée avec Gabi Scardi) qui a lieu ce soir, à 9
heures de décalage d'ici, est en soi un solide argument m'évitant
d'avoir à passer une heure sur un post qui s'avèrerait au final encore
bien trop long et commencerait à vous faire grommeler d'épuisement.
Les infos a minima essentielles donc…
Titre: Wherever We Go: Art, Identity, Cultures in Transit
Artistes:
Adel Abdessemed, Nindityo Adipurnomo, Kristine Alskne, Maria Theresa
Alves, Keren Amiran, Carlos Amorales, Maja Bajevic and Danica Dakic,
Yael Bartana, Banu Cennetoglu, Magali Claude, Latifa Echakhch, Ni
Haifeng, Mella Jaarsma, Koo Jeong-A, H.H. Lim, Elena Nemkova, Tsuyoshi
Ozawa, Adrian Paci, Pascale Marthine Tayou, Nari Ward, Huang Yong Ping
and Shen Yuan.
Lieu: Spazio Oberdan, Viale Vittorio Veneto 2, Milan
Dates: 17 octobre 2006 – 28 Janvier 2007
Link communiqué (anglais): Press Release (PDF)
Info sup: L'expo viendra ensuite au San Francisco Art Institute.
…
enfin, à ceci près, car inévitablement je dois poursuivre un peu plus
en avant. J'avais en effet demandé à Hanru "une seule photo" de l'expo,
genre vue d'ensemble, et voici ce qu'il m'a envoyé. Ce chien couleur
argent qui se libère patte en l'air est l'œuvre de Huang Yong Ping
(Paris), artiste majeur sur la scène internationale, à qui j'avais
d'ailleurs consacré mon mémoire de maîtrise, et qui fait partie de
notre petite famille chinoise parisienne.
La
photo est en plus floue et vous n'aurez pas forcément envie d'y coller
le nez... Pourtant si vous parvenez à distinguer la forme que prend la
"flaque" laissée par le brave molosse, vous reconnaîtrez sans doute ce
qui n'est autre que la carte du pays où l'on vient de s'installer...
Imaginez
alors la tête des trustees (administrateurs donateurs) lorsque l'œuvre
sera rapatriée à l'Art Institute?! Plus d'un va se mettre à hurler aux
abois! Et j'espère seulement que le soir de l'ouverture je n'aurai pas
à rester plantée devant le chien afin de garder sauve la contribution
de ces chers bienfaiteurs… Mais bon, Hanru s'en sort plutôt bien : en
sous-titre, il précise d'emblée "où qu'ils aillent, il créent un
nouveau monde"...